Savez-vous vous affirmer ?
Mesurez votre affirmation de soi : Faites le test de Rathus
Vous le savez, des collègues difficiles à côtoyer, il y en a de toutes les sortes. Il y a celui qui aime relever en public la petite erreur que vous avez faite ; il y a celui qui va vous dénoncer au chef pour se mettre en valeur ; il y a aussi celui qui râle sans arrêt, qui se plaint de tout, tout le temps, etc. Savez-vous adapter votre comportement à chacun d’entre eux ?
Je vais vous parler de 7 types de personnalités difficiles au travail. Pour chacun de ces types, je vais vous donner des pistes qui vous aideront à bien réagir, et à vous affirmer :
Face au collègue hypercritique : demandez-lui son avis…
Parmi les différentes catégories de collègues difficiles, il y a le collègue hypercritique. C’est ce collègue qui n’a rien d’intéressant à dire ou à apporter, et qui va vous dévaloriser pour se mettre lui-même en valeur. C’est ce collègue qui va s’attacher à un détail de votre travail, et qui va attirer l’attention de tout le monde autour de ce léger défaut, alors que l’ensemble de votre travail est d’une grande qualité.
De votre côté vous êtes déstabilisé par cette remarque que vous n’attendiez pas. Surtout si vous êtes trop exigeant avec vous-même. Les manipulateurs ont l’habitude de se comporter ainsi. Dénigrer votre travail leur permet de se rassurer : « Son travail n’est pas si bon, j’aurais pu faire mieux. »
Alors comment réagir face à ce genre d’attaques ? En particulier si elles ont lieu en public (puisque ce collègue hypercritique cherche à prouver sa « supériorité » à tout le monde, à vos dépens)…
L’idée, c’est de reporter l’attention sur l’assaillant lui-même. En effet cet assaillant, même s’il veut paraître brillant, n’a généralement pas d’alternative à proposer : il critique ce que vous avez fait, mais n’a rien d’autre à suggérer. Il vous suffit donc de lui répondre : « Que proposes-tu à la place ? »…
Face au traître : demandez-lui des détails…
Dans la famille des collègues difficiles, il y a aussi le traître. Le traître, c’est celui qui aime colporter des ragots, et faire courir des rumeurs… C’est celui qui va s’empresser d’aller voir le patron pour lui raconter une gaffe ou une erreur que vous avez commise (parfois imaginaire ou exagérée…)
Mais souvent les racontars que le traître transmet n’ont (par définition) pas été vérifiés, et ne reposent sur rien de sérieux (si toutefois ils reposent sur quelque chose, d’ailleurs…)
Pour s’en sortir face à ce genre de personnages, il suffit de les défier, en leur demandant de préciser sur quoi ils fondent leurs conclusions. Si vous leur demandez d’être précis et concrets, vous les défiez. Si vous leur demandez de prouver sérieusement ce qu’ils avancent, vous les démasquez. Ils se retrouvent alors démunis devant vos interrogations…
Face au râleur invétéré : éclairez-le…
Vous le savez certainement, nous autres les Français sommes souvent perçus à l’étranger comme étant un peuple de râleurs…
Donc il y a de fortes chances que vous connaissiez au moins un râleur dans votre entourage professionnel… (si ce n’est pas vous…) C’est celui qui se plaint de tout, de tout le monde. A l’entendre, tout le monde s’en fout, tout le monde fait du mauvais travail, tout le monde est con. Bref il n’y a que lui qui soit agréable, compétent et investi ; il serait le seul à faire du bon travail…
Bien sûr, ce râleur manque d’objectivité, et ne prête attention qu’à un certain type de faits : ceux qui renforcent ses certitudes.
N’hésitez pas à défier (calmement) ce type de personnes. Rappelez-leur les faits qu’ils oublient de prendre en compte. Et gardez vos distances avec ces personnes, car vous pourriez vitre être associé à elles…
Face au solitaire : laissez le seul…
Le solitaire du bureau, c’est celui qui ne vous dit pas bonjour quand vous le croisez, bien sûr il ne sourit pas et c’est tout juste s’il vous regarde. Si vous vous risquez à le saluer, il vous répond en grognant.
Vous semblez inexistant à ses yeux, et vous vous demandez ce que vous lui avez fait…
L’erreur, c’est justement de croire que son attitude est liée à vous. Parlez-en à vos collègues, vous verrez que le solitaire se comporte de la même façon avec eux…
Par contre ce solitaire semble parfois découvrir votre existence, quand il se présente à votre bureau et vous salue… puis vous demande quelque chose… et semble ne plus vous connaître les jours suivants…
Son comportement vous met certainement en colère. Alors dites-vous que sa journée doit être triste… et passez à autre chose…
Face au télépathe : ne l’écoutez pas…
Le télépathe, c’est ce collègue qui affirme haut et fort qu’il connaît bien le patron, et certainement mieux que vous. Du coup, « IL SAIT » ce que le patron veut, il sait quelles idées lui plaira, ou pas. Il vous découragera donc d’aller proposer votre idée au patron, de lui faire telle demande, car « IL SAIT » que le patron n’y adhérera pas. S’il trouve que l’idée plaira au patron, il vous propose d’aller lui en parler pour vous… vu qu’il connaît bien le patron…
Ne tombez pas dans le panneau. Ce « télépathe » se fiche de vous. Il s’agit juste d’une stratégie qu’il utilise pour gagner de l’importance et du pouvoir…
Ne vous laissez pas abuser par ce type de collègues : allez voir le patron vous-même si vous avez quelque chose à lui dire, quoi que puisse en dire le « télépathe »… et ne laissez pas ce télépathe jouer les intermédiaires, car il pourrait bien s’approprier vos mérites, de surcroît…
Face au rapporteur : communiquez avec le chef, objectivement et régulièrement…
Dans la série des collègues insupportables, il y a aussi ce collègue qui vous menace d’ « aller en parler au chef». Ce genre de collègues aiment bien vous dénoncer, car ils pensent se grandir en faisant cela. Ils pensent se mettre en valeur car plus vous vous semblerez petits, plus eux sembleront grands.
Comment vous comporter quand vous avez ce genre de personnes dans votre environnement professionnel ?
L’idée, c’est de passer voir le chef de temps en temps pour contrôler ce qu’on lui a dit… Si votre chef est un bon chef, il ne tiendra pas compte de ces commérages. Mais il est possible que votre chef ne soit pas si sage… et dans ce cas il aura écouté et cru les commérages.
L’erreur serait de chercher à vous venger en rapportant à votre tour des commérages au sujet de votre collègue.
Soyez plus professionnel :
- Tenez au courant votre chef sur le bon avancement de vos projets en équipe,
- Évoquez les désaccords avec votre collègue,
- Dites-lui comment vous avez résolu ces désaccords…
Pourquoi votre chef vous croirait vous plus que votre collègue ? Parce qu’en suivant ces recommandations, vous lui prouvez que vous êtes d’avantage digne de confiance…
Face au manipulateur : restez fidèle à vos idées…
Vous pouvez avoir affaire à plusieurs types de manipulateurs.
Ici je parlerai seulement des personnes d’apparence charmante qui se livrent à du chantage affectif. Par exemple si vous êtes en désaccord avec eux, vous subissez leur colère et vous avez l’impression de perdre la grande « amitié » qu’ils vous avaient accordée.
L’idée d’une telle manipulation, c’est de vous faire céder devant la peur de perdre le soutien de cette personne.
Ce type de manipulation est construite à partir de votre peur d’être rejeté, de votre peur de ne pas être apprécié, de votre sentiment de dépendance vis-à-vis de cette personne, etc.
Devant de tels individus, vous devez surtout rester fidèle à vos valeurs, vos points de vue et ne pas hésiter à exprimer votre opinion, même si elle est contraire à celle de ce manipulateur.
Pour savoir si vous avez affaire à un manipulateur, vous pouvez faire ce test : Comment reconnaître un manipulateur ? Faites le test maintenant !
Si vous cherchez comment sortir de l’emprise d’un manipulateur, voici le méthode que vous devez suivre : Comment se libérer d’un manipulateur ?
Nous avons fini notre tour. Vous savez maintenant comment vous comporter face à ces 7 types de personnalités difficiles : le collègue hypercritique, le traître, le râleur invétéré, le solitaire, le télépathe, le rapporteur, et le manipulateur…
Et vous ? À quels autres types de collègues difficiles avez-vous déjà eu affaire ? Comment vous en êtes-vous sorti ?
anastasiacinderella écrit :
Bonjour,
Votre site est très intéressant. Il permet de mettre des mots sur de situations émotionnellement difficiles et de clarifier les choses.
J’ai été confrontée à 2 manipulatrices qui ont « travaillé » ensemble. C’est la combinaison du type « manipulateur », « rapporteur » et « traître »: tout se passe dans mon dos et je suis obligée de deviner ce qu’il se passe pour rectifier les choses. C’est très fatigant.
En substance: elles ont une attitude ouvertement discourtoise (pas de « bonjour », mépris assumé, réflexions méchantes ambigües…), et en parallèle, me reprochent ce même comportement – que je n’ai pas, dans mon dos au chef de service.
Il a pris plusieurs décisions de management contre moi à cause de ces témoignages (enlever des tâches correspondant à mes compétences spécifiques, confiscation de promotion).
Cela se passe sans dialogue ouvert car d’une part elles ont décidé de m’empoisonner la vie, l’une pour le plaisir de faire du mal, et l’autre parce qu’elle cherche une promotion qu’elle attend depuis de nombreuses années (on se demande pourquoi). et rapporter au chef la met en valeur.
Comme il n’y a pas de dialogue, c’est très difficile de trouver une solution car en fait elles n’ont aucune volonté de changer de comportement. C’est leur technique.
J’ai parlé au chef, qui m’a écoutée. Mais elles ont nié en bloc en jouant les étonnées, et même en se mettant en colère de mon comportement comme si elles n’avaient vraiment rien fait, avec un sang-froid et une assurance littéralement monstrueux (« tu as vu comment tu traites tes collègues?… » « Quand même tu aurais pu venir me voir avant » alors qu’elles sont délibérément insupportables et qu’elles-mêmes sont allées le voir sans me parler auparavant)
Le chef est convaincu par leur assurance, et par leurs propos qui paraissent honnêtes. Il m’a reproché de les avoir mises en colère, car il est sensible au bien-être des employés dans son service.
Les autres collègues voient que l’une d’elles est vraiment méchante, mais rien de remonte à la hiérarchie. C’est une femme arrogante qui veut intimider les gens, propage des rumeurs etc. L’autre a le pseudo-respect des autre car elle est l’assistante du chef de service.
C’est infâme et sadique.
Mais pourtant c’est vrai, et je ne sais pas comment convaincre le chef qu’il est gravement manipulé.
Cela a porté sur mon moral et un superviseur indélicat a reporté cela au chef de service (qui n’a pas fait le lien entre les deux situations). Mon contrat n’a pas été commué en CDI.
On me dit des prétextes à peine cachés pour justifier cette décision, en profitant du fait que c’est parfaitement légal.
J’ai encore essayé de parler au chef en lui demandant de me « rendre » mon poste, et qu’elles ont menti depuis le début. Il m’affirme que ce n’est pas à cause de cela qu’il me renvoie.
Je pense qu’il ne sait pas qui a raison, et qu’il me « punit » à cause des rumeurs médiocres des autres qui ont dit que j’étais triste et peu enthousiaste pour mon travail sans en savoir véritablement la cause qui est ce harcèlement, et également parce qu’elle se fâche malhonnêtement de mon comportement sans reconnaître sa faute.
Je n’ai pas vraiment de soutien moral de mon entourage proche. Soit ils sont indifférents, soit il me fuient parce que c’est un problème grave, soit ils me jugent et m’accablent davantage. Comment faire lorsqu’on est peu soutenu ?
Mon idée est de l’appeler, mais je suis obligée de passer par son assistante manipulatrice, qui va certainement avoir des réticences à accepter le rdv téléphonique. Comment faire pour m’imposer ? Comment faire pour le convaincre qu’il est manipulé, et de réintégrer l’entreprise ?
Merci de vos conseils
Remi écrit :
Bonjour,
Et merci de votre confiance.
Je suis particulièrement touché par votre témoignage parce qu’il me rappelle une situation que j’ai vue dans mon propre entourage.
Aussi je vais vous donner un point de vue très personnel, qui va certainement vous surprendre, voire vous choquer. Mais j’aimerais que vous y réfléchissiez ensuite à tête reposée.
Dites-vous que votre chef vous a rendu service et qu’il ne pouvait pas faire mieux.
Je vous explique tout de suite pourquoi je vous dis cela :
Mais juste avant, j’aimerais vous poser cette question : savez-vous que nous sommes prêts à dépenser beaucoup plus d’énergie à ne pas perdre quelque chose, qu’à obtenir cette même chose. C’est stupide, mais c’est psychologique ; et nous fonctionnons tous de cette façon.
Je vais illustrer cela par un exemple, pour que vous compreniez bien. Parce qu’il est essentiel que vous preniez conscience de cela.
Imaginez, vous avez un billet de 5€ dans votre poche. Si quelqu’un s’approche de vous et tente de vous prendre ce billet en glissant sa main dans votre poche, vous allez protester vigoureusement. Vous allez lui crier dessus, l’insulter, peut-être le taper. Vous allez vous mettre en colère et y laisser beaucoup d’énergie. Vous en parlerez ensuite à vos amis, et vous repenserez régulièrement à cette histoire pendant plusieurs jours.
Maintenant, si je vous dis qu’il vous suffit d’appeler un de mes amis pour gagner 5 euros, ou qu’il vous suffit d’envoyer une courte lettre à cet ami, allez-vous le faire ? La plupart des gens ne lèveront pas le petit doigt… il ne bougeront pas leurs fesses pour GAGNER 5€, alors que comme vous ils se seraient débattus pour ne pas les PERDRE.
Vous trouverez facilement d’autres exemples, certainement plus parlants pour vous.
Dans le cadre professionnel, on rencontre aussi cette situation. Il n’est plus question d’argent, mais d’emploi. Regardez les événements qui se produisent quand une usine ferme. Les gens dépensent beaucoup d’énergie pour ne pas perdre leurs emplois : manifestations, grèves, blocages, etc. Bien sûr je regrette les conséquences malheureuses sur la vie de ces personnes. Mais imaginez qu’au lieu de consacrer leur énergie à ne pas PERDRE leur emploi, certaines de ces personnes consacrent la même énergie à GAGNER un nouvel emploi : recherches, formations, déménagement, etc.
Nous partageons (presque) tous le même problème : nous avons l’habitude de nous plaindre de ce que nous ne pouvons pas changer (au moins individuellement) : la météo, les réformes du gouvernement, l’affaire Cahuzac, la crise, les usines qui ferment, etc.
Et inversement, nous ne nous donnons pas la peine d’agir sur les choses qui sont dans notre « cercle d’influence », c’est-à-dire sur les choses que nous pouvons changer.
Marc Aurèle a dit cette merveilleuse phrase : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l’être, et la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
L’idée, c’est donc de bien faire la différence entre le choses que nous pouvons changer, et les autres.
L’idée, c’est d’accepter les choses que nous ne pouvons pas changer.
L’idée, c’est d’oser agir sur les choses que nous pouvons changer.
Revenons à votre situation.
Vous aimeriez convaincre votre chef. Pourtant, celui-ci vous a déjà « écouté », à sa façon… Quelle énergie allez-vous mettre encore à le convaincre ? Et allez-vous y arriver ? Est-ce que changer le point de vue de votre chef (donc d’une autre personne) est une chose « raisonnable »?
Résumons votre situation.
Vous êtes entourée de 2 personnes qui vous mettent des bâtons dans les roues. Vous avez un chef qui ne vous écoute pas, et vous sanctionne injustement. Il y a aussi ce superviseur indélicat. Dans ces relations, il n’y a pas de dialogue ouvert. Rien ne remontre à la hiérarchie. Vos autres collègues restent passifs.
Et vous dans tout cela ? Vous vous accrochez à ce poste que vous ne voulez pas PERDRE. Vous voulez CHANGER le point de vue de votre chef. Vous rêvez sans doute que vos collègues se rebellent, et que les 2 « manipulatrices » dégagent ou deviennent supportables.
Cela est-il possible ? Et si oui, quelle énergie cela va-t-il vous demander ?
Et vous ? Qu’allez-vous changer chez vous ?
Maintenant, j’aimerais que vous fassiez cet exercice de visualisation, en 2 étapes.
Etape 1 : Imaginez que votre chef vous donne ce CDI que vous ne voulez pas PERDRE. Et projetez-vous dans 1 an. Comment vous voyez-vous ? Que ressentez-vous ? Il vous faudra sans doute vous battre et lutter dans cette ambiance malsaine. Voici à quoi ressemblera votre journée : « Je suis très fatiguée ; je dois lutter sans arrêt ; je dois tout surveiller ; Il n’y a aucun dialogue ouvert ; Rien ne remonte à la hiérarchie ; Les gens sont intimidés ; Il y a des rumeurs partout ; Je n’ai plus le moral ; Je suis triste et peu enthousiaste. »
Etape 2 : Imaginez que vous ayez renoncé à votre CDI dans cette entreprise à l’ambiance regrettable. Vous avez consacré votre énergie à trouver un autre CDI. Pour cela vous avez envoyé des candidatures, vous vous êtes formée, vous avec déménagé, etc. A quoi ressemble votre vie 1 an plus tard ? « Je fais un travail qui me passionne, dans une ambiance agréable. Je suis heureuse d’avoir fait ce choix un an plus tôt. Je me sens bien, reposée, épanouie, avec des collègues en qui j’ai confiance… »
Et maintenant, que choisissez-vous ?
Sachez que dans le choix 1, votre estime et votre confiance en vous vont chuter progressivement. Vous y laisserez toute votre énergie. Et vous n’aurez plus la force ni le courage de chercher un nouvel emploi. Vous vous sentirez prisonnière de votre CDI…
Voilà pourquoi je disais que votre chef vous a rendu service. Il a pris pour vous une décision que vous n’osiez sans doute pas prendre. Il s’agit d’une situation difficile, avec des conséquences potentiellement graves sur votre vie à COURT terme. Mais tellement bénéfique pour vous à MOYEN et LONG terme.
Je ne vous demande pas d’être d’accord avec moi. Je vous demande juste de réfléchir à ce que je vous dis. Prenez le temps d’y penser. Souvenez-vous des passages avec lesquels vous êtes d’accord. Faites-le pour vous, et je vous garantis que ce nouvel éclairage peut vous changer la vie.
Au lieu de pourrir dans une impasse, déprimée et malheureuse, vous retrouverez votre confiance, votre enthousiasme et votre liberté.
Ce n’est qu’un mauvais moment à passer…
A très bientôt,
Rémi
Rose écrit :
Bonjour et bravo pour lanalyse je considere aussi quil faut diriger son energie vers ce quil peut y avoir de meilleur et tant pis pour le plus « moche »! Je conviens avec anastasia… Que cest tres difficile et exigeant – il faut du recul et surement de lanticonformisme dans une societe dominee par la peur… De perdre plutot que tendue vers lenvie de gagner ! Intervenez vous sur dautres discussions ? Belle journee
anastasiacinderella écrit :
C’est facile à dire… Trouvez-moi un travail ! Je suis statisticienne.
Remi écrit :
Bonjour,
Je comprends combien votre situation est difficile.
J’aimerais juste exprimer ce point de vue personnel : dans toutes les épreuves que nous devons surmonter, il y a deux façons dont nous pouvons réagir :
– soit nous nous voyons comme une victime et nous choisissons de nous plaindre sur notre sort (j’ai déjà fait moi-même cette erreur plusieurs fois). Nous restons passifs…
– soit nous tirons l’enseignement que nous pouvons tirer de cette expérience, aussi difficile soit-elle, et nous allons de l’avant. Nous devenons proactifs.
La façon dont vous tournez votre phrase révèle une certaine croyance dont vous êtes peut-être prisonnière : « je SUIS statisticienne ».
Vous formulez cette phrase comme si votre métier et votre identité ne faisaient qu’un. « Sans ce métier, vous ne seriez plus rien » ?
En réalité, vous AVEZ des diplômes et une expérience qui vous permettent de réussir dans ce métier. Point.
Mais qu’est-ce qui vous empêche d’évoluer vers une branche voisine de votre métier ? Qu’est-ce qui vous retient et vous empêche de déménager, peut-être à l’étranger s’il le faut ?
Qu’est-ce qui vous retient, si ce n’est, au fond, un choix personnel ? Dont vous n’avez peut-être pas conscience…
A partir du moment où nous acceptons de voir que nous sommes tous responsables, d’une certaine façon, de notre situation, nous pouvons prendre les décisions qui s’imposent :
– Soit nous faisons le choix de changer la situation et nous nous en donnons (VRAIMENT) les moyens.
– Soit nous faisons le choix d’attendre passivement une solution et nous comprenons que pleurer sur notre sort nous soulage, mais ne fera pas évoluer la situation.
Ce qui est important, surtout, c’est de comprendre qu’il s’agit de FAIRE UN CHOIX…
Je sais que votre situation est pénible à vivre. Je comprends votre dégoût et votre détresse. Je vois bien que vous peinerez à trouver le même emploi dans une autre entreprise.
Je vous demande juste de réfléchir aux choix que vous faites aujourd’hui, et à ceux que vous devrez faire pour faire évoluer positivement votre situation.
Je vous souhaite bon courage, et je vous envoie tous mes vœux de succès !
Rémi
dany écrit :
j’ai bcp vos commentaires. j’ai peu d’argent pour faire vos exercices.vos capsules sont intéressantes sur youtube. j’aimerai bien que vous puissiez élaborer vos sujets en étant clairs, courts, précis.
Kelebolo écrit :
Bonjour , je m’appelle sydney j’ai 13 ans et et j’ai un ami que je connais depuis l’âge de 5 ans . Petit à petit je me suis rendu compte que c’était un hypocrite . Je sais aussi que c’est un compétiteur qui essaye de me devancer et qui manque d’estime de soi . Je n’arrive pas à me défaire de lui et j’aimerai me défaire de lui justement . Il est vraiment trop curieux et me pose trop de question du coup je répond pas . Il me dévalorise souvent mais je ne me laisse pas faire et j’ai donc mis en place des réparties pour le contrer résultat il s’énervait contre moi et je le mettais en faiblesse . Je lui faisait des ruses et je n’arrêtais pas de le contre dire mais il continu de me dévalorise et moi aussi je continu ma défense . Le problème c’est que je n’arrive pas à me défaire de lui car ma mère est en contact avec la mère de mon faux ami et elles s’entendent vraiment bien . Et quand sa mère me propose d’aller manger chez eux car je suis en contact avec mon faux ami je m’efforce de résister mais dans ma tête je me dit » bon , ça ne fait rien je vais essayait de le mettre mal à l’aise comme d’habitude » . Je suis parfois en contact avec lui mais peu souvent car je le déteste et quand je le vois ça m’énerve ! J’essaye de me défaire de lui vraiment ! Mais je n’y arrive pas . Vu que ma mère s’entend vraiment bien avec sa mère c’est difficile . Alors comment m’en défaire ? Je ne sais pas comment . Conseiller moi
anastasiacinderella écrit :
Merci d’avoir pris du temps pour répondre. C’est certain que je ne peux pas être d’accord tout de suite en tous cas.
Ma démarche est que cherche à exprimer le problème et à comprendre ce qui peut être compréhensible, afin de me sentir mieux, moins révoltée, et pouvoir avancer.
J’ai l’impression de payer à cause de la médiocrité et du laisser-aller des autres et c’est vraiment difficile, car j’aimais mon travail, j’étais reconnue par tous mes autres collaborateurs, même le chef de service lui-même, et j’ai été sanctionnée à cause de seulement 2 personnes méchantes de manière flagrante, mais cependant assez malignes pour tromper le décisionnaire.
Ce que j’aurais aimé dans l’idéal c’est d’abord qu’elles viennent me voir pour parler du problème.
Mais je me suis rendue compte qu’en fait, il n’y a pas de problème, et justement elles ont créé et entretenu le conflit pour en tirer bénéfice. Cela leur plaisait de me traiter comme une saleté et de rapporter des mensonges au chef: il les croit et elles se sentent mises en valeur, alors pourquoi s’arrêter?…
J’ai regretté aussi que le chef m’ait sanctionné à cause de leurs faux témoignages sans me convoquer auparavant. Il ne m’a jamais convoquée à cause de ce problème, c’est toujours moi qui étais obligée, en cherchant à deviner ce qu’il se passe, de demander un entretien avec lui. Pendant un temps, j’ai douté de son intégrité morale à cause de cela.
J’aurais souhaité qu’elles arrêtent leur comportement après que j’aie vu le chef la première fois, en comprenant que leur jeu me gênait et que mon action ne visait qu’à rétablir l’équilibre de la situation, comme une sorte d’avertissement.
Mais elles n’ont pas voulu reconnaître que leur comportement est gênant pour moi, alors même qu’elles le font exprès pour me gêner. C’est cela que je trouve vraiment abominable.
En plus, elles m’ont accusée et jugé mon comportement, par méchanceté gratuite, alors qu’elles auraient dû me laisser tranquille. C’est vraiment diabolique.
Elles entretiennent ainsi le conflit, puis ont continué leur comportement abusif.
J’aurais aimé aussi un peu plus de soutien de la part des collègues qui connaissent leur personnalité.
J’aurais aimé aussi que les personnes extérieures à qui j’ai parlé ne doutent pas de moi. Beaucoup m’ont dit: « laisse, ça passera », d’autres sont restés incrédules « tu n’es pas rationnelle, ce ne sont que des impressions », ou ont demandé des preuves, (alors qu’en fait ce n’est qu’une question de comportement et qu’il n’y a pas de preuve, et que, de plus, j’ai été punie sans preuve). En réalité, c’était très sérieux, et si ce n’était pas le cas, je n’aurais pas dérangé ces gens.
Tout cela a ajouté à la contrariété du harcèlement lui-même.
De même, le superviseur ne m’a pas parlé avant de faire ses déclarations au chef de service, alors qu’il voyait bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas pour moi. J’aurais pu lui expliquer.
C’est une organisation où les gens veulent être tolérants, et certains se laissent aller à leur méchanceté pour leur intérêt personnel, et, en plus, se donnent des excuses.
Ma question est : comment aurais-je pu le convaincre ?
Merci
Remi écrit :
Merci de votre réponse,
Quand on a affaire à un manipulateur, l’erreur c’est de croire que celui-ci « raisonne » comme nous.
En effet, nous, nous attachons de l’importance à une relation harmonieuse, et pour cela nous essayons de communiquer, de changer ce qui ne va pas en nous, de faire prendre conscience aux autres de ce qui nous dérange dans leurs actes. Nous essayons aussi d’être logiques et cohérents dans nos relations.
Malheureusement, le manipulateur n’attache pas la même importance à tout cela. Pour lui, la relation n’est pas un but, mais un moyen.
Quand le manipulateur veille à créer une relation harmonieuse, c’est parce que celle-ci va lui être UTILE à quelque chose.
Et, de la même façon, il dégradera cette relation parce que cela lui apportera quelque chose… Tandis que pour nous, une relation qui se dégrade est une conséquence fâcheuse et involontaire, que nous n’avons pas souhaitée…
Voilà pourquoi il ne faut pas chercher à comprendre les manipulateurs, pourquoi il ne faut pas chercher une cohérence dans leurs actes…
C’est pour cela aussi que, face à eux, nous devons accepter de faire plusieurs deuils. Notamment le deuil d’une bonne communication, ou encore du changement.
Le harcélement est une arme appréciée des manipulateurs. Car il nous détruit progressivement, sans que nous ayons le soutien de nos proches. Pourquoi ? Parce que le harcélement, c’est une succession de petits actes « pas graves ». Pris séparément, ces actes sont presque insignifiants. Du coup notre entourage trouve qu’on exagère, et nous avons du mal à prouver ce que nous disons. Mais mis les uns au bout des autres, ces actes nous usent et nous déstabilisent. On n’en peut plus, et notre entourage ne nous comprend pas. On passe pour un fou… et on perd le soutien de nos proches, ceux qui justement auraient pu nous aider à tenir le coup. A terme, on finit par être isolé, et à la merci du manipulateur…
Cela devrait vous aider à y voir plus clair.
Enfin, comment convaincre votre chef ?
En supposant la bonne foi de votre chef, vous auriez pu le convaincre en dénonçant les agissements de vos 2 collègues. Mais il ne s’agit pas d’aller rapporter ce qui se passe, puisque vous avez certainement (et injustement) déjà perdu votre crédit auprès du chef. Il s’agit plutôt d’accumuler des preuves pendant un certain temps. Puis, en public (c’est important), et devant votre chef (c’est important aussi), vous dénoncez les agissements de vos 2 collègues en apportant les preuves. Attention, quand on choisit cette voie, il faut être prêt à aller jusqu’au bout. Car c’est une vraie déclaration de guerre, et pour le manipulateur c’est un « combat à mort » qui commence. Il faut vraiment être prêt à mener ce combat jusqu’au bout, parce qu’on ne vous fera pas de cadeaux…
J’espère que mes réponses vous apporteront un nouvel éclairage, et je vous invite une nouvelle fois à réfléchir à ce que je vous ai écrit dans mon premier message.
Obélix écrit :
Votre histoire est vraiment hallucinante. C’est incroyablement dégoûtant un comportement aussi crapuleux. Je vous souhaite bon courage.
J’ai une remarque. J’ai vu plusieurs sites et vidéos, livres sur ce sujet. On conseille souvent à la personne de consulter, alors qu’en fait, ce n’est pas elle qui a un comportement anormal. Je trouve que c’est contrariant et peut-être encore plus culpabilisant inutilement. Personnellement, je conseillerais plutôt de se tourner vers des proches qui vous soutiennent. Dans votre cas c’est difficile si vous n’avez pas de soutien. Dans ce cas il faut peut-être essayer de faire le tri dans votre vie, justement voir les personnes qui sont vos vrais amis, et aussi faire des activités que vous aimez (sport et sorties par exemple). Dans tous les cas soyez objective et en accord avec vous-même, et même si les apparences et la réalité sont trompeuses (c’est vous qui avez été punie à tort), dites-vous que ce n’est pas vous qui avez tort.
anastasiacinderella écrit :
Merci, c’est gentil à vous.
anastasiacinderella écrit :
Parfois je me demande s’il ne vaut mieux pas être un manipulateur ?!!??
J’ai tout perdu alors que je suis honnête. Elles ont tout gagné alors que ce sont des fumistes.
Obélix écrit :
Je ne pense pas qu’il faille aller jusqu’à ce genre de conclusions; car leur victoire n’est qu’une illusion, même si c’est très difficile à admettre. Elles ont probablement déjà fait leur réputation parmi les collègues « normaux ». D’ailleurs, si vous aviez agi en manipulatrice, vous auriez certainement été démasquée plus vite qu’elles… Je sais bien que c’est facile à dire de l’extérieur, mais comme je vous ai dit plus tôt, soyez en accord avec vous-même, c’est, dans l’absolu le plus important pour votre santé. Vous allez trouver une solution.
anastasiacinderella écrit :
Bonjour, j’ai à nouveau une question.
Que répondre à un collègue qui vous traite abusivement (mépris, discrimination gratuite etc.), et qui, lorsque vous en parlez à la hiérarchie, vous accuse en disant: « tu exagères, tu aurais pu m’en parler avant »??
C’est vraiment déconcertant.
Merci.
anastasiacinderella écrit :
… ou même lorsque vous lui en parlez, vous affirme en vous regardant dans les yeux : « ce ne sont que des impressions de ta part »…..!
Fatima écrit :
peut etre qu’il est d’accord avec elles tu sais même nos superieurs peuvent etre le genre de personnes qui aiment les conflits qui sont méchants a ta place je n’irai plus me défendre auprès de lui laisse les dire crois moi la vérité va apparaitre il faut juste du temps si ces deux personnes ne sont pas de bonnes personnes elles auront un jour affaire a leurs miroirs même si tu nas pas pris ta promotion et que tu as été sanctionné prends ca sur toi moi je pense que ton supérieur n’a pas de caractère et il aime bien les gens comme elles ……
Obélix écrit :
Je pense qu’il faut simplement lui dire qu’il exagère. Si c’est trop difficile, ou si vous sentez que cela ne va rien apporter, ou pire, qu’il va sauter sur l’occasion pour vous culpabiliser encore plus, alors il faut en parler autour de vous, dénoncer cela, afin que les autres sachent que ce qu’il dit n’est pas acceptable.
Nabelle écrit :
Bonjour,
je suis au bout du rouleau et donc merci pour vos conseils que j’essaie d’appliquer mais quand la situation est plus sereine, je me laisse de nouveau piéger parce que je ne suis plus sur mes gardes et cela devient de nouveau difficile.
Je travaille avec quelqu’un qui se pose en victime constamment, donc de nombreux collègues la prennent sous leurs ailes, soit et de son côté, elle est en critique permanente l’air de rien, en gros cela ne va jamais et bien sûr dès que je suis en vacances (elle me remplace sur mon poste) elle dénigre mon boulot et rapporte régulièrement mes défauts professionnels à mes supérieurs hierarchiques qui l’écoutent et la soutiennent religieusement…
La moindre idée que j’apporte est balayée parce qu’elle (individuellement) ne peut le faire, j’insiste sur le devoir collectif mais c’est impossible…
Et tout est dit toujours avec le sourire, l’air de ne pas y toucher « je ne comprends pourquoi Nabelle fait ça, tu comprends toi ? » Et hop la critique peut être confortablement installée, l’air de ne pas y toucher…
Bref, je n’en peux plus, j’ai fait appel à ma hierarchie pour qu’ils arrêtent d’écouter ses propos mais tant que le service tourne, le problème est pris à moitié au sérieux…
Fuite, combat ou neutre ? Je n’ai même plus envie de lui parler, j’ai envie de l’ignorer pour m’en protéger à outrance…
Désolée pour la longueur mais je suis fatiguée et je ne trouve pas de boulot dans le coin…
Remi écrit :
Bonjour Nabelle,
Merci pour votre témoignage,
Je vous souhaite bonne chance !
Rémi
anastasiacinderella écrit :
C’est à peu près ce que j’ai vécu moi aussi. Il faut essayer de connaître la personne et ses motivations. Est-ce que c’est le genre méchant à vous provoquer pour ensuite retourner la situation contre vous et en veut à votre carrière ? Dans ce cas, c’est dangereux et il faudrait à mon avis parler très sérieusement à la hiérarchie.
Ou fait-elle cela par envie de reconnaissance, ou par pure inconscience et plaisir de parler contre quelqu’un, en oubliant ce qu’elle a dit la minute suivante ? Est-ce que vous pensez qu’elle parle trop et que si on lui dit que cela vous gêne, elle va s’arrêter ?
Si vous êtes vraiment dégoûtée par cette personne au point de ne pas pouvoir lui parler, essayez de demander à une tierce personne de le faire : un collègue ou mieux un supérieur hiérarchique.
Avez-vous un collègue dans votre entourage qui a remarqué son comportement et ne se laisse pas tromper?
Bon courage en tous cas.
doudou écrit :
Je pense que c’est un peu fort de café cette situation! Bon courage.
anastasiacinderella écrit :
Je ne vous permets pas de dire que je suis responsable de ces problèmes. Cette situation est injuste et le sera toujours; rien ne pourra changer le fait que ces collègues ont mal agi, et cela, en outre, n’est pas reconnu et reste impuni. Statisticienne ou pas, je me retrouve en difficulté à cause du comportement inapproprié des autres, alors que je ne l’ai pas voulu.
Vous semblez dire que cela me plaît de me plaindre, alors que simplement je ne peux pas accepter l’injustice, et j’estime que j’en ai le droit car cela est conforme à mes convictions.
Remi écrit :
Bonjour,
Nous nous sommes mal compris. Ce que je veux dire, c’est que nous sommes responsables de la façon dont nous nous relevons des difficultés qui nous mettent à terre.
Confucius disait : « La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute. »
J’ai bien compris votre sentiment d’injustice, et je regrette ce qui vous arrive, croyez-le bien.
Rémi
Anni écrit :
Ohhhhhhh my god que je te comprends à 100% et cela fera presque 1 an bientôt que cela a eu lieu et je peux te dire qu’il m’arrive encore de ressentir de la colère envers cette personne.
En lisant ton histoire et certains commentaires, je ne peux qu’en venir à te dire qu’il s’agit quand même d’une question d’égo notre problème.
Quand tu sais que tu as bien agis, tu n’as pas besoin de te faire comprendre. Il faut cesser de vouloir en discuter car tu t’humilie davantage par ta propre faute cette fois.
Je sais à quel point ces personnes peuvent être lâches et méchantes. À quel point tu peux te sentir petite tout au fond de toi en réalité car l’attitude de ton chef est dénigrante et inattendue de sa part VS. l’image que tu as de toi (toujours à la hauteur de tes tâches).
Tu mérites mieux ma chère et je te dirais simplement de chercher ce que tu peux améliorer dans le futur face à ce genre de situation MAIS l’important est que tu cesses de te demander pourquoi… ça donne rien et cela continue de te faire mal pour rien.
Moi aussi j’ai tout perdu et cela sans chômage (qc) durant 3 mois sans le moindre sous. Vivant seule et à repenser à cela à essayer de comprendre pourquoi pour ensuite passer à autre chose. Il n’y a aucune réponse qui pourras être justifiable. Ces personnes sont des suceuses d’énergies. ohhhhh je sais à quel point tu souffre en ce moment.
Elles ne valent rien et elles doivent écraser les autres pour paraître plus intelligentes… j’ai bien dis paraître et non être. Sois en paix ma chère et puis next…
bonne chance
Hello écrit :
J’ai vécu exactement la même situation que vous : deux collègues se sont allies sciemment contre moi.
Pourquoi ? Les deux y avaient intérêt pour leur carrière.
Comme vous j’ai été harcelée, parce que c’est du harcèlement : on ne vous repond plus quand vous dites bonjour, on se moque de vous tout le temps par insinuations ou ouvertement, on vous casse dans votre dos auprès du supérieur sans en avoir parle avec vous avant une seule fois, on vous reproche tout et son contraire.
ON prend les devants aussi face aux personnes que vous ne connaissez pas encore pour vous savonner la planche le plus possible.
Quand vous résistez malgré tout et obtenez de bons résultats vous les voyez se décomposer.
Comme vous j’ai été révoltée par cette injustice, comme vous j’en ai parle au chef, comme vous j’ai été virée au bout du compte.
Par contre ce que j’ai compris et que je peux vous expliquer c’est que ce chef m’a dit pourquoi il me virait.
Il était parfaitement conscient qu’il y avait quelque chose qui clochait dans son service mais j’étais la dernière arrivée et pour lui je ne m’intégrais pas dans le service.
Et c’est vrai ! Je ne pouvais pas m’y intégrer puisque comme vous je suis une personne honnête ce que mes adversaires avaient bien remarque et ce qu’ils ont utilise à leur profit.
Ce chef m’a dit ‘je prends la décision la plus simple pour moi’.
Et c’est pareil pour vous : vous êtes en CDD, les autres en CDI. En France on peut difficilement virer des CDI et votre chef aurait du justifier des sanctions pour deux personnes. Il ne veut sans doute pas donner une mauvaise image de son service car ca lui serait retombe dessus. Les autres services n’auraient p
Hello écrit :
oups
pas manque de voir très vite les dysfonctionnements de votre service et ils auraient remonte cette information qui aurait desservi votre chef.
Donc comme mon chef il a choisi la solution la plus simple pour lui et à sa portée : ne pas renouveler votre CDD.
Autre chose : vous dites que les 2 autres chipies ne vous ont pas parle avant de leurs griefs avant de les présenter au chef dans votre dos.
Bien sur ! Comme moi vous avez eu a faire a des personnes sans aucun scrupule, dites le vous bien ! Comme vous n’êtes pas comme ça ça vous a choque, mais comme vous êtes seule car peut être nouvelle comme je l’étais les autres ne connaissent pas votre situation ou ne veulent surtout pas lavoir car ça les arrange bien que ça tombe sur vous et pas sur eux.
Qu’est-ce qui va se passer après votre départ ? Ces deux idiotes ne seront pas capables de faire votre travail aussi bien que vous et ça se verra.
La charge de travail sera la même et votre chef devra s’embêter a recruter une autre personne.
Cette autre personne aura soit les mêmes difficultés que vous (fort possible) soit devra se soumettre plus ou moins aux deux idiotes et le travail sera mal fait.
Résultat :le travail de votre chef sera mauvais et sa carrière en pâtira aussi.
Vous dites que vous êtes statisticienne, mais il y a du travail pour vous : en labos mais aussi dans les banques .
Si vous ne trouvez rien d’autre essayez autre chose, allez voir l’apec, ils peuvent vous donner des formations et des pistes.
Avec du recul je suis ravie d’être partie de ce service. Comme Remi l’a dit je perdais toute estime de moi même, je n’étais plus motivée du tout, je n’avais plus envie de donner mon énergie a cette organisation injuste. Je ne supportais plus ces collègues harceleurs ou témoins muets si lâches. Un seul m’a dit que ce n’était pas ma faute. Il était assis en face de moi et voyais tout évidemment.
Mais une fois partie aussi je me suis réjouie de la m…e que mon chef allait récupérer. J’ai entendu une des deux personnes se réjouir de mon départ. L’autre me cassait par mail alors que nous étions en diagonale par nos bureaux.
C’était réellement du harcèlement mais maintenant c’est eux qui me font pitié. Je pense qu’ils n’iront pas loin en fait, trop lâches, trop nuls,trop malsains.
Je pense que ce sont des jaloux sans aucun scrupule.
Si vous voulez leur nuire, faites avec eux comme eux ont fait avec vous : hypocrisie totale, salir leur réputation dans leur dos par allusions l’air de rien, mettre en évidence auprès des supérieurs toutes leurs conneries et erreur sans leur en parler avant jamais bien sur.
Quand ils vous disent ‘mais c’est ta perception’ faites leur ce qu’ils vous font (délation, ragots faux, sabotage) et s’ils viennent s’en plaindre à vous dites leur aussi ‘mais non tu te trompes, c’est ton interprétation’.
Je finis comme vous par me dire que vu l’ambiance qui règne en entreprise de plus en plus ou c’est chacun pour sa gueule et aucun management en fait aucune équité, aucune honnêteté, il faut être totalement faux cul pour s’en sortir. Ne rien dire de sa vie privée ou des banalités. Être hypocrite sans arrêt pour maintenir la communication et ne pas se voir reprocher des conflits ouverts.
Les chefs ne veulent pas de vague. Que quelqu’un soit noye en dessous et harcele leur importe peu pourvu que ça ne nuise pas à leur image.
J’ai déjà eu un collègue qui a complétement pété les plombs et a du être interne.
J’étais très inquiète pour lui j’avais peur qu’ils se suicide en fait si on le laissait rentrer seul chez lui.
La première réaction de notre chef a l’époque a été ‘j’y suis pour rien, c’est pas ma faute’ alors que personne ne sous entendait que c’était sa faute. En fait le risque de suicide pour ce collègue, le chef n’en avait rien à faire.
Voilà, je ne sais pas si ça vous aide.
Oui l’injustice au travail existe, ô combien ! : piston, copinage, harcèlement, le travail en entreprise est loin d’être une sinécure.
rtrt écrit :
Et face au branleur, la faignace qui n’en fait pas une ?
Chiara écrit :
Beaucoup vivent ce genre de situation. On a la sensation que c’est un jeu qui amuse. Je ne sais plus définir la notion de travail. Tant je n’en comprends plus les conditions
Estelle écrit :
Bonjour,
Ingénieure de formation, j’ai été atterrée par mes premiers pas en entreprise. J’ai changé de boîte une première fois, mais l’ambiance n’était pas au beau fixe. Ragots, aucune volonté de travailler ensemble ou chercher à évoluer. Je n’avais pas d’énergie à dépenser face à un raz-de-marée si négatif (et très répandu en entreprise apparemment).
J’ai un profil « social », beaucoup de bonne volonté et surtout l’envie d’avancer et de m’épanouir dans mon travail.
J’ai décidé de changer de voie et d’apporter ce que je pouvais aux personnes qui en ont vraiment besoin ; des personnes isolées ou handicapées, les personnes âgées aussi. Mon salaire est bien moindre, mais ma satisfaction est tellement supérieure et porteuse que je ne regrette nullement ce choix. Aujourdh’ui, je suis épanouie et je vis pleinement chaque jour.
Entre salaire et qualité de vie, il y a parfois un choix à faire. N’oublions pas que nous n’avons qu’une vie à virvre…
usseglio écrit :
Si la personne à les 7 à la fois?
BIBI écrit :
9a y est elle est sortie.
C’est un calvaire, je n’en peux plus. Je travaille avec une psychorigide, lèche-bottes, fausse. C’est infernal. il n’y a pas moyen de se défendre. J’e, ai mal au dos !!!
OHA écrit :
Bonjour,
mon problème, c’est que je viens d’être embaucher au tant que Adjoint comptable, et malheureusement ma collègue( une dame âgée, et n’aime pas trop les étrangers) me rendre la vie très difficile, car elle est ici depuis 17 ans, et elle sait toujours pas comment ça marche au point vu comptable, et elle s’occupe que des classements et archives, elle vient me vois tout les 5 min pour me blâmer sur des choses banales, comme par exemple j’ai mal classé ça ou bien j’ai mal fais ça.
d’une autres part, moi j’ai fais tt mes études en Anglais, alors, pour me défendre en français et vite, je n’arrive pas, et elle sait très bien comment profiter de ce default. ça arrive parfois que j’ai une explication, mais comme elle parle plus vite et mieux que moi , et en plus devant mon supérieur, je panique et je préfère présenter mes excuses pour en finir.
dernièrement, j’ai décidé de faire mon mieux, alors pas de faute. sauf que maintenant, elle m’a filé tt ses taches, et elle me contrôle par la suite, et elle tient au courant mon responsable et tt les personne qui travaillent ici. par conséquence, personne n’a du respect pour moi, et personne veut êtres proche de moi.
au bout de quartes mois, je suis seule au bureau, et stressé toute la journée.
et bien évidemment ça a influencé ma vie personnel.
svp, dites moi quoi faire, car je passe mon temps a écoute des hypnoses, des vidéos pour gérer le stresse, et j’ai même contacté un Psy, mais il peut me prendre qu’a partir du 20 Avril.
merci d’avance.
Penicot écrit :
Et si le collègue présente plusieurs de ces faces : rapporteur, manipulateur, hypocrite… que faire ? tout en sachant qu’il ne sait même pas respecter la hiérarchie.
Il sait tout, vous ne savait rien ….. autant de dénigrement de ses collègues que de sa hiérarchie.
Rachel écrit :
Les horaires de travail de ma collègue « R ». Dimanche dernier étaient 8h à 14h30, soit depuis l’ouverture du service jusqu’au passage de témoin. Elle est gestionnaire de transports depuis un mois et demi. Elle est toute nouvelle. Et franchement, elle se débrouille bien, au bout d’un mois elle a acquis un niveau d’efficacité redoutable, et dépasse des personnes qui sont là depuis des années. Je travaille dans un autre service mais j’ai aussi travaillé Dimanche et j’ai suivi l’histoire que je vous raconte. Toutes les galères du monde sont tombées ce jour là dès le début de la journée: panne de véhicule,changement de véhicule, réorganisation conséquente de la distribution de véhicules pour le lendemain, contact et prise de rdv pour le jour même avec le service des réparations, répartition de courses sur d’autres chauffeurs, une crevaison de pneu, nouvelle redistribution de courses, sous traitance de certaines, manque de carburant, disparition de clés de véhicules, retards, réservations, annulations, soucis téléphoniques, énervement de clients… Une autre collègue « L ». est arrivée pour prendre la relève à 14h20 (elle aurait du être là à 14h, mais bon…). Lorsque « L » est arrivée, tous les soucis qui s’étaient présentés depuis l’ouverture avaient été résolus par ma collègue du matin « R ». Restait à venir le rdv de réparation, fixé pour 16 h le jour même, donc, pour après le départ de « R ». La collègue du matin « R » est partie finalement à 15 h (au lieu de 14h30) pour aider sa collègue « L » de l’après midi à finir qq chose.
Ma collègue du matin a retravaillé aujourd’hui Lundi. En arrivant, nous avons tous découvert un mail que la collègue « L » de l’après midi avait envoyé Dimanche soir à la directrice de l’agence, lui expliquant que « ELLE avait dû gérer ce we un tas de soucis » (avec la liste)- la quasi totalité résolus par ma collègue « R » du matin avant son départ. La collègue de l’après midi listait un imprévu supplémentaire survenu après le départ de la collègue du matin. Dans ce mail, non seulement elle s’attribuait toute la gestion de tous les soucis du week end, mais descendait aussi le chauffeur qui avait eu une panne de véhicule. Ma collègue du matin lui avait pourtant bien expliqué devant moi les soucis que celui-ci avait eu dans sa journée.
Que pensez vous de quelqu’un qui agit comme cela? Faut-il aller voir la Directrice pour lui présenter les choses telles qu’elles on eu lieu? Je suis très embêtée par ma collègue du matin qui a réellement fait beaucoup et pratiquement tout, et aussi pour ce chauffeur. Ce mail me paraît trop injuste. Ma collègue du matin pense de même. Faut il lui conseiller d’aller voir la directrice pour en parler? Faut il qu’elle en parle à la collègue de l’après midi? Je vois beaucoup de jalousie là dedans…cette démarche pour augmenter son rôle et diminuer celui d’autrui me paraît très laid. Merci de vos réponses! 🙂
James17 écrit :
Bonjour à tous ,
quant on veut travaillez dans un bon relationnel avec vos collègues de travail et vos chefs hiérarchique faut déjà repérer deux genre d’individus l’introverti et l’extravertit et après vous parviendrez mieux a gérer les situations en cas sa se dégénérais en confits .
Le surmenage est plus d’origine psychique que physique bien que les deux sont intimement lié , on parvient mieux a mener a bien la mission qui nous a confié dans une ambiance bonne enfant qu’une ambiance criblé de frictions
Figuiere écrit :
Comment appèle t’on une personne qui vous écoute pas parler et qui vous réponde un autre problème ,qui leur concerne et il reviennent sur la conversation a vous 5 mn après ,mais a + il faut les écouter sinon il le prenne mal.j espère que vous avez compris mdr, mais sa prend vraiment la tête
Aurélie Bornet écrit :
Bonjour
Je trouve votre article très intéressant
J’ai un souci avec une collègue
J’ai essayé à plusieurs reprises de discuter avec elle
Mais elle refuse de parler et rejette la faute sur moi : en gros je suis parano, j’ai un gros problème et ça fait peur…. Pour reprendre des propos
Ma supérieure a elle même remarqué qu’il y a des tensions et a provoqué une entrevue qui s’est très mal passée car là aussi elle refusait le dialogue, disait que elle n’avait pas de problème et rien à me reprocher
Ma supérieure m’a même dit « Ce n’est pas toi le problème. Tu t’en es pris plein la figure, je ne m’attendais vraiment pas à ça »…
Que puis je faire ?