Savez-vous vous affirmer ?
Mesurez votre affirmation de soi : Faites le test de Rathus
Marre de ne pas être à la hauteur ? Alors lisez les lignes qui suivent, vous allez découvrir ce qui coince peut-être chez vous…
Mais juste avant de parler de vous, parlons de Paul.
Paul est locataire et rêve de vivre dans sa propre maison. Il n’a pas encore franchi le pas. Et quand on lui demande pourquoi, il répond « Ce n’est pas pour moi, je ne réussirai jamais à payer ma maison. »
Pourtant Paul ne s’est jamais demandé comment, CONCRÈTEMENT, il pourrait y arriver. Et les solutions existent… Paul pourrait changer d’emploi dans le but d’être mieux rémunéré. Il pourrait déménager dans une région moins chère. Il pourrait encore arrêter de fumer, et économiser ainsi 200€ chaque mois, soit 72000€ sur 30 ans…
Bien sûr, aucun de ces conseils n’est facile à suivre. Il faut fournir des efforts pour y arriver… des efforts, mais aussi de la volonté…
Et cette volonté, pour l’avoir, il faut déjà s’être fixé un but précis…
Or ce but précis, Paul ne se l’est jamais donné… Pourquoi ?
Simplement parce que dès le départ il était persuadé de ne pas réussir…
A quoi bon essayer, quand de toute façon on croit qu’on va échouer… ou quand on croit qu’on n’est pas « à notre place » en suivant le but qu’on s’est donné ?
Je pense aussi à Clémentine… Clémentine rêve d’aller à Venise, mais bizarrement elle n’a jamais envisagé d’y aller réellement un jour… « C’est trop cher pour moi ! » répond-elle quand on lui demande pourquoi…
Pourtant, quand on lui demande combien coûterait ce voyage EXACTEMENT, elle ne sait pas répondre… Quand on lui demande combien il lui manquerait pour réaliser ce rêve, elle n’en a aucune idée… « Beaucoup ! » répond-elle…
Si Clémentine est aussi imprécise dans sa réponse, c’est parce qu’elle ne s’est jamais réellement posé la question. Clémentine est juste restée bloquée devant un à priori « C’est cher, et ce n’est pas pour moi… »
Pourtant, ce n’est pas vraiment une question d’argent… Il est toujours possible de réaliser ce rêve en faisant du covoiturage ou du stop, et en se faisant héberger gratuitement ou à moindre coût chez des locaux (aujourd’hui des sites web vous permettent d’entrer en contact avec ces personnes très aimables…)
Prenons l’exemple de Désirée qui se laisse régulièrement marcher sur les pieds… Désirée croit que si elle refuse un service à sa copine, celle-ci va se sentir blessée…
Désirée aimerait un aménagement de ses horaires, qui lui permettrait d’aller chercher sa fille chez la nounou le mardi soir… Mais Désirée croit qu’elle ne peut pas demander cela à son chef… Alors elle ne le demande pas, ce qui lui complique les choses chaque mardi…
Désirée n’ose pas donner son avis en réunion. Elle assiste toutes les semaines aux réunions des cadres de l’entreprise, souvent elle aimerait donner son avis… Mais elle ne le fait pas. « Je dois rester à ma place » se dit-elle impressionnée par tous ces cadres qui ont fait chacun de brillantes études…
Même si leurs situations sont différentes, Paul, Clémentine et Désirée ont un point commun : ils se laissent bloquer par des croyances…
Les choses qu’ils aimeraient accomplir leur semblent impossibles… Plus exactement, ces choses leur semblent impossibles POUR EUX… car ils savent que d’autres y arriveraient… ou que d’autres y sont déjà arrivés…
Je me souviens de cette citation de Mark Twain qu’un ancien collègue avait accroché à son bureau :
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »
La première fois que j’ai lu cette citation, elle m’a fait sourire. Mais je suis passé devant souvent et j’ai donc eu l’occasion d’y réfléchir plusieurs fois. Aujourd’hui je réalise à quel point cette phrase est juste. A l’époque où je l’ai lue pour la première fois je n’avais pas encore mesuré toute sa justesse…
Car souvent nous pensons savoir. En fait, nous ne savons pas… nous croyons seulement…
Nous croyons que ce n’est pas possible, alors nous n’essayons pas. Ou bien si nous essayons quand-même, alors nous le faisons sans conviction, sans réelle volonté. Et évidemment, comme il nous manque la volonté qui est nécessaire pour réussir, alors nous ne réussissons pas…
Je pourrais vous illustrer ceci par un exemple personnel très simple. Et ce que je vais vous raconter vous est peut-être (sans doute?) déjà arrivé.
Une fois, en arrivant chez mes parents, j’étais persuadé que la porte de leur maison était fermée à clé. Mais je voulais quand-même vérifier… On ne sait jamais après tout…
J’ai donc appuyé sur la poignée, et comme je m’y attendais la porte ne s’est pas ouverte… Le truc, c’est que cette porte n’était pas fermée à clé, en réalité… Mais j’étais tellement persuadé ne pas réussir à l’ouvrir, que je n’ai pas appuyé assez fort sur la poignée… C’est débile… Je sais…
Et pourtant j’aurais encore d’autres exemples tout aussi débiles à vous donner… Par exemple je sais que plusieurs fois en essayant de démonter un objet (par exemple pour y mettre des piles ou une batterie) je n’ai pas réussi du premier coup alors que j’avais bien compris le mouvement à faire pour ouvrir cet objet…
Si l’objet me résistait, c’est parce que dans le doute je n’utilisais pas assez de force, par peur de casser cet objet…
J’avais peur de me tromper et je doutais de ma solution ; je ne fournissais donc pas l’effort nécessaire pour réussir, et j’en déduisais (à tort) que je n’avais pas la solution…
Ces exemples pourraient sembler anodins…
Pourtant ils rappellent une idée importante : Nous devons croire pour réussir…
C’est ce que dit David J. Schwartz :
« Il vous suffit de croire à la réussite pour réussir. »
Mais le problème que nous avons tous, c’est que souvent nous nous arrêtons trop tôt, parce que nous croyons que nous ne réussirons pas… parce que nous croyons que cette réussite n’est pas pour nous mais pour les autres… parce que nous croyons que nous ne POUVONS pas réussir…
En fait, ce qui nous freine vraiment, ce qui nous empêche vraiment de réussir, c’est CE QUE NOUS CROYONS. Ce sont nos CROYANCES qui nous limitent…
C’est d’ailleurs pour cela qu’on parle de « croyances limitantes », de « croyances limitatives », ou encore de « fausses croyances »…
Mais parlons pour l’instant des croyances en général, aussi bien des croyances qui nous aident que de celles qui nous limitent…
Toutes nos croyances, la plupart d’entre nous les laissons naître au hasard dans notre esprit…
En fonction des choses que nous vivons, en fonction des personnes autour de nous, ou encore en fonction de nos discussions, nous acquérons certaines croyances, et nous laissons celles-ci se développer dans notre esprit.
C’est un peu comme des graines. Notre vie et ses aléas jettent des graines de croyance dans notre esprit. Cela a commencé dès notre enfance. A l’époque, ce beau terreau tout jeune était fertile, et tout poussait très bien, au hasard, en fonction de ce qui nous arrivait…
Ces graines ont poussé et sont devenues aujourd’hui de belles plantes dans notre esprit. Un magnifique champ de croyances ! Et de temps en temps encore, en fonction des épreuves de la vie, ou en fonction de simples conversations, de nouvelles graines tombent dans notre jardin intérieur et continuent à se développer…
Mais toutes ces semences sont arrivées ici PAR HASARD, au grès du vent et de notre vie…
Résultat : notre jardin ressemble plutôt à un terrain à l’abandon… C’est un mélange de bonnes et de mauvaises herbes…
Alors je vous pose la question : que doit-on faire dans un jardin laissé à l’abandon, si on veut le transformer en potager ? Même si vous n’êtes pas jardinier dans l’âme, je pense que vous saurez me répondre…
En général, on retire les mauvaises herbes, et on apporte les plantes qu’on aimerait voir pousser…
Il est donc temps d’arrêter de se laisser diriger par le hasard ! Il est temps d’éliminer les croyances qui nous limitent, et de planter les croyances qui vont nous aider à accomplir nos désirs et nos rêves…
C’est ce que nous allons voir tout de suite.
Dans les lignes qui suivent je vais vous expliquer la naissance « sauvage » de nos croyances.
Et dans le prochain article je vous expliquerai comment planter et cultiver les « bonnes » croyances.
Les croyances que nous avons aujourd’hui sont arrivées et ont grandi dans notre esprit de deux façons différentes…
Je vous parle tout de suite de la première façon, puis j’enchaînerai sur la deuxième façon…
Nos croyances limitatives : la faute à notre environnement…
Dans un de ses livres, le célèbre coach Anthony Robbins écrit ceci :
« La véritable horreur de la vie de ghetto, ce ne sont pas tant les soucis et les privations quotidiennes. Le vrai cauchemar, c’est l’effet que produit l’environnement sur les croyances et les rêves. Si vous ne voyez qu’échec et désespoir, il vous sera très difficile de donner forme à des représentations internes qui favorisent le succès. »
L’idée, c’est que nous avons tendance à nous « conformer » à notre environnement… Et à respecter inconsciemment certaines barrières mentales que cet environnement construit sur nous…
Par exemple, quand nous sommes enfants, nous imitons nos parents… et nous gardons par conséquent une partie de leurs habitudes, que celles-ci soient bonnes ou mauvaises…
Cette remarque est valable par rapport à l’argent, par exemple.
Comme le dit Anthony Robbins, quand nous avons grandi dans la richesse, il nous suffit de copier la richesse… Mais quand nous avons grandi dans la misère et le désespoir, alors c’est dans cet environnement de misère et de désespoir que nous puisons nos modèles de conduite.
Regardez les chiffres des jeunes qui poursuivent des études supérieures… Comparez la proportion de jeunes issus du milieu ouvrier à celle des jeunes issus de milieux plus favorables (cadres ou chefs d’entreprise). Vous verrez une différence très nette.
Certains diront que c’est une question de moyens, parce que les études coûtent chères.
Je suis d’accord, c’est vrai dans une certaine mesure.
Mais je ne crois pas que ce soit la seule raison. Une autre raison, plus subtile, me semble expliquer aussi cela…
Quand nos parents sont cadres ou chefs d’entreprise, nous grandissons dans un environnement qui cultive notre ambition dès le plus jeune âge… Quand nous sommes enfants, (au risque d’être caricatural) nos parents nous parlent déjà des métiers prestigieux que nous pourrons faire si nous travaillons bien à l’école : médecin, dentiste, chirurgien, astronaute, PDG d’une multinationale, etc.
Quand nos parents sont ouvriers, la barre est mise involontairement moins haute. Pour nos parents et notre entourage, un jeune qui trouve un emploi à la sortie de l’école et n’est pas au chômage, c’est un jeune qui a déjà à moitié réussi. Et si ce jeune a des diplômes qui lui permettent d’éviter l’usine, alors il a réussi…
Bien sûr je grossis le trait, bien sûr ce n’est pas vrai pour tout le monde, mais je vous demande d’y réfléchir 2 minutes… car j’ai moi-même grandi dans cet environnement et je sais pourquoi j’écris cela.
Qu’on se comprenne bien, je dis cela sans aucun mépris pour personne. Je dis simplement qu’en fonction de notre environnement nous n’avons pas les mêmes repères… nous n’avons pas les mêmes rêves ni les mêmes ambitions…
Je dis (encore une fois sans aucun mépris) que si on nous a appris à penser petit, alors nous pensons petit. Et si on nous a appris à penser grand, alors nous pensons grand… Tout simplement…
C’est donc notre environnement qui est principalement à l’origine de nos croyances.
Mais si notre environnement était le seul générateur de croyances, alors le monde serait figé… Les enfants dans la misère resteraient tous dans la misère, et les enfants riches dans la richesse… Mais il n’en est pas toujours ainsi… Et voilà pourquoi :
Il existe un autre générateur de croyances, ce sont les événements que l’on vit…
J’en parle dans les lignes suivantes...
Nos croyances limitatives : la faute aux événements…
Dans notre vie, il y a des événements EXCEPTIONNELS qui nous frappent au point que nous ne les oublions jamais…
Il y a aussi les événements (peut-être plus modestes) que nous avons vécus À PLUSIEURS REPRISES dans notre vie, et en particulier pendant notre enfance…
Ces deux types d’événements ont alors eu une influence sur nous, et sur nos croyances… Et d’ailleurs, cette influence, ils l’ont encore aujourd’hui…
Ces événements ont pu avoir une importance très forte sur nous, au point qu’ils ont pu changer des choses profondes en nous : notre vision du monde, notre façon de penser, nos croyances en nos capacités, nos croyances en nos limites, en ce que nous méritons, etc.
Au fond, ces événements ont changé et modelé note vie…
Imaginez par exemple qu’à la maison vos parents vous interdisaient de donner votre avis… Alors aujourd’hui vous avez peut-être du mal à donner votre avis… cela ne vous semble pas naturel… Vous avez même la profonde impression, au fond de vous, que vous faites quelque chose de mal quand vous exprimez votre opinion. Au fond de vous, quelque chose vous freine… surtout si en face de vous c’est quelqu’un qui représente l’autorité : un chef, un patron, un gardien de la paix…
Rassurez-vous, toutes ces croyances, il est possible de les changer.
Comme je le disais plus haut, notre esprit est un jardin. Jusqu’à présent nous l’avons laissé en friche, nous avons laissé le vent de la vie y planter ce qu’il apportait… Aujourd’hui il est temps pour vous de désherber tout cela, et de planter les graines de jolies fleurs, les croyances aidantes…
Savez-vous d’ailleurs qu’il existe 10 croyances qu’on retrouve tout le temps chez les personnes qui ne réussissent pas à s’affirmer, ou qui sont manipulables ? Pour en savoir plus, cliquez ici : nos 10 croyances non assertives…
Dans mon prochain article je vous donnerai les 3 pistes à suivre pour cultiver vos croyances aidantes…
Si vous êtes pressé de connaître ces 3 pistes, téléchargez tout de suite la fiche qui résume cet article (et le suivant), car j’y donne déjà ces 3 pistes…
Pour consulter cette fiche, remplissez tout de suite le formulaire ci-dessous et vous recevrez la fiche juste après par e-mail…