Savez-vous vous affirmer ?
Mesurez votre affirmation de soi : Faites le test de Rathus
Dans les lignes qui suivent je vais vous donner un truc tout bête mais efficace si vous souffrez d’une faible estime de soi…
J’ai choisi aujourd’hui le sujet de l’estime de soi car, comme vous le savez, une mauvaise estime de soi, c’est une des raisons au manque d’affirmation de soi :
Quand on a une faible estime de soi, on s’imagine qu’on n’a pas beaucoup d’importance et qu’on ne vaut pas grand-chose. Du coup, dans les situations où on devrait se positionner, on finit par s’effacer… et on laisse les autres prendre les décisions sans nous consulter… parce que « notre avis n’est pas important » (Enfin ! c’est ce qu’on croit)…
L’estime de soi, c’est aussi cet atout qu’on perd progressivement quand on fréquente un manipulateur. Le manipulateur se débrouille pour nous faire douter, puis crée une vraie confusion dans notre esprit. Grâce à cette confusion il peut ensuite imprégner notre esprit de pensées négatives et dévalorisantes portant sur nous-mêmes…
Ces pensées négatives peuvent concerner notre propre identité : qui nous sommes, ce que nous sommes, et surtout ce que nous valons…
Le manipulateur arrive peu à peu à nous « prouver » que nous ne valons pas grand-chose… et nous nous mettons à souffrir d’une faible estime de soi…
Nous nous sentons coupables de tout ce qui arrive de mauvais. Et nous avons honte de nous, honte d’être aussi nuls…
Comment ça se passe exactement ?
Quels mécanismes entrent en jeu ?
Pourquoi cette faible estime de soi ?
Voyons cela tout de suite :
Faible estime de soi, et baisse d’estime de soi : l’origine…
Comme le disait Napoleon Hill:
« N’importe quelle pensée, répétée sans cesse au subconscient, est finalement acceptée. »
Napoleon Hill disait cela dans un cadre de développement personnel, avec des pensées positives du genre « Je vais réussir mon projet » ou « J’ai les capacités d’accomplir cela ».
Mais cette idée est hélas vraie aussi avec des messages négatifs : à force de s’entendre répéter qu’on est nuls, à force de vivre des expériences qui tendraient à nous le prouver, nous finissons par y croire….
Et c’est de cette façon que certaines de nos croyances prennent naissance…
Nous finissons par croire ce qu’on nous rabâche… ou bien c’est nous-mêmes qui tirons des conclusions destructrices à partir d’expériences répétitives, ou exceptionnelles que nous vivons ou avons vécues…
J’ai d’ailleurs écrit un article qui vous explique plus en détail cette notion de croyances limitantes…
Mais finissez d’abord la lecture de cet article-ci, car je vais vous donner une astuce toute simple pour vous protéger, et pour augmenter votre estime de soi :
La contamination de l’estime de soi (être, avoir et faire)…
Et pour que vous compreniez mieux cet astuce sur l’estime de soi, j’aimerais qu’on observe d’abord le parcours d’un individu depuis se naissance jusqu’à l’âge adulte :
A sa naissance l’enfant se voit attribuer beaucoup de valeur par sa famille. Il est merveilleux ! En général, tout le monde le regarde et tout le monde l’aime. Cet enfant n’a encore rien fait de sa vie, n’a rien prouvé au monde, et commence sa vie avec cette grande valeur que sa famille lui accorde.
Le truc, c’est que cet enfant va ensuite avoir sa propre représentation de sa valeur, et celle-ci va fluctuer en fonction des expériences qu’il va vivre…
Par exemple :
Cet enfant AURA des émotions de colère. Il EXPRIMERA cette colère. On dira qu’il EST colérique.
Cet enfant AURA les oreilles décollées et le nez de travers. Quand il sera plus grand, certains lui diront qu’il EST moche.
Cet enfant AURA des mauvais résultats en mathématiques. On dira qu’il EST mauvais en maths.
Cet enfant SE DISPUTERA avec ses camarades de classe. On dira qu’il EST bagarreur.
J’arrête mes exemples, car je pense que vous avez compris où je veux en venir :
Ce que nous AVONS, et ce que nous FAISONS ont tendance a polluer notre représentation de qui nous SOMMES.
Nous AVONS des pensées, des émotions, des caractéristiques physiques, des compétences, des connaissances (etc.), et c’est à partir de ces « choses » que nous avons, que les autres (et nous-mêmes) se forgent une image de notre identité. De QUI nous SOMMES.
Même remarque à propos de ce que nous FAISONS. Si nous FAISONS du sport, nous SOMMES sportif. Si vous AVEZ un diplôme de vétérinaire, et que depuis 10 ans vous EXERCEZ le métier de vétérinaire, vous ÊTES vétérinaire…
Où est le problème ?
Le problème : note identité est contaminée par l’AVOIR et le FAIRE…
Le problème, c’est que nous laissons nos ACTES et nos « PROPRIÉTÉS » définir QUI nous SOMMES…
Nous les laissons nous dicter qui nous sommes, et ce que nous valons…
Nous les laissons nous enfermer dans un carcan… Et nous ne réussissons pas à nous échapper de ce carcan, de cette image que nous avons de nous-mêmes.
Si vous pensez ÊTRE vétérinaire, dites-vous simplement ceci : Vous êtes un individu qui A des capacités et une passion pour la nature (et les animaux en particulier). Ces capacités et cette passion vous ont permis d’AVOIR un diplôme. Grâce à ce diplôme vous FAITES un métier, celui de vétérinaire.
Si vous vous définissez comme ÉTANT vétérinaire, vous n’oserez peut-être jamais changer de voie, et exercer cet autre métier qui vous a toujours fait rêver : accompagnateur de moyenne montagne… ce métier au grand air, qui vous plairait tellement…
Si vous deviez changer de voie, vous devriez affronter le regard de vos parents, et celui de votre mari. « Mais qu’est-ce qui te prend ? »
Vous auriez l’impression de ne pas être cohérente avec vous-même, avec vos études, avec qui vous ÊTES… « Je SUIS vétérinaire…Quelle idée bizarre j’ai eue de vouloir changer ! »
Alors que si vous raisonnez en termes d’AVOIR et de FAIRE, vous vous ouvrez des opportunités, vous acceptez de voir plus large (ou plus grand), et de changer radicalement de voie…
Et ce changement de voie reste cohérent : vous AVEZ une passion pour la nature, vous AVEZ la capacité d’apprendre un métier, et en plus vous AVEZ des connaissances poussées sur les animaux, ce qui est un gros plus…
J’aurais certainement pu trouver un meilleur exemple, mais je pense que vous comprenez l’idée…
(Alors ? Vous changez quand ?)
Voilà pour l’identité. Revenons-en à la valeur qu’on se donne, autrement dit à l’estime de soi :
Petit truc contre une faible estime de soi…
Si vous êtres persuadé de ne pas valoir grand-chose, demandez-vous ce qui vous fait dire cela…
Et cherchez comment l’AVOIR et le FAIRE contaminent l’ÊTRE…
Prenons un exemple précis pour illustrer cet exercice :
Si vous vous dites « Je SUIS nul », demandez-vous alors :
« Qu’est-ce que me fait dire cela ? »
Réponse possible : « J’ai oublié la casserole sur le feu et le repas a brûlé… » (FAIRE une erreur)
Cet exercice est valable dans l’autre sens, lorsque quelqu’un vous agresse :
« Tu es nul ! »
« Qu’est-ce qui te fait dire cela ? »
« Tu ne sais pas cela… » (AVOIR une connaissance)
Cette astuce est particulièrement utile devant les personnes agressives et toxiques, qui cherchent à vous dévaloriser…
Donc retenez bien ce truc si vous êtes en relation avec un manipulateur, car cette petite phrase vous permettra de relativiser les propos dévalorisants de ce manipulateur, et donc de vous en protéger. Ne le laissez pas vous saper le moral, et vous faire perdre votre estime de soi !!
Mais ce n’est pas tout :
Comment gagner VRAIMENT en estime de soi…
Si vous voulez aller plus loin dans le développement de votre estime de soi, et de votre affirmation de soi, je propose sur mon site un programme qui vous y aidera : La méthode ESPOIR.
La méthode ESPOIR vous montrera comment gagner en estime de soi et en confiance en soi…
Elle vous permettra de faire sauter les freins qui vous paralysent aujourd’hui…
Grâce à elle, vous oserez exprimer vos besoins et vos souhaits, dire non, demander quelque chose, donner votre avis, ou encore faire des critiques constructives…
Cliquez tout de suite ici pour découvrir cette méthode : La méthode ESPOIR.
La méthode ESPOIR
Pneus Mags écrit :
MERCI POUR L’ARTICLE.